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12. La puissance des égrégores... (1)

Je viens de faire involontairement une curieuse expérience que j’aimerais partager avec vous, et qui tombe à pic, puisqu’elle est en lien avec un concept sur lequel j’allais écrire un article : les égrégores.

 

L’égrégore est définit différemment selon les auteurs.  Personnellement, j’entends par égrégore une forme de pensée partagée par de nombreuses personnes. Par exemple, un mantra, une prière, sont des égrégores positifs. A l’inverse, la haine est un égrégore négatif. Ces formes de pensée, dès lors qu’elles sont cultivées par de nombreuses personnes, deviennent énergétiquement puissantes, si puissantes qu’elles finissent par constituer des entités autonomes. Ces entités vont alors influencer les personnes qui, par leurs pensées, leurs émotions, leurs actions… ont contribué à leur donner vie.

 

Ainsi, des pensées d’amour, de bienveillance… vont constituer une entité positive qui va nourrir ses créateurs de cette énergie d’amour, de bienveillance. A l’inverse, des pensées de peur, de méfiance, vont former une entité négative qui va se nourrir de l’énergie de ceux qui ont peur, qui se méfient constamment…

 

Bien sûr, dans la grande majorité des cas, nous contribuons à la création de ces égrégores de manière totalement inconsciente. De plus, il ne suffit pas de connaître le phénomène pour se dire : « Ok, et bien dans ce cas, j’arrête d’avoir peur ! » ou « C’est décidé, à partir d’aujourd’hui, j'aime tout le monde ! ». Non, prendre ce problème à bras le corps suppose plusieurs étapes, dont la prise de conscience fait partie bien sûr, mais pas que ! (voir à ce sujet l’article : «Comment créer des égrégores positifs ? (3)»)

 

Pour aller un peu plus loin, d’autres choses que les pensées, les émotions… peuvent créer des égrégores :

 

- Le partage, le plaisir de vivre, le calme, le désir d’aventure, les balades dans la nature, des aliments sains, des musiques harmonieuses, les bonnes odeurs, les couleurs… génèrent des égrégores positifs

 

- L’égo, le désir d’appropriation, l’agitation, les aliments chimiques, les films violents, les musiques criardes, les mauvaises odeurs, la drogue, le nom d’une maladie… génèrent des égrégores négatifs

 

Le nom d’une maladie comme égrégore négatif : voilà là un point sur lequel j’aimerais m’attarder. J’ai toujours su intuitivement qu’il existait des égrégores positifs et négatifs, avant même de connaître ce concept. Je pense depuis longtemps que c’est la raison pour laquelle j’ai toujours refusé les noms donnés aux personnes malades, tels « les cancéreux, les sidéens, les sepiens, les parkinsoniens… ». Ce qui m’a aussi toujours interpellée, c’est le fait que certaines de ces personnes s’appellent elles-mêmes de cette manière dans leurs échanges interactifs, associatifs (« Amis parkinsoniens bonjouuur ! Nous, entre sepiens, on se comprend ! »). La maladie, pour ces personnes, semble être devenue un statut, au même titre que le genre (homme, femme), la situation maritale (marié, célibataire), la situation professionnelle (salarié, sans emploi). Rien de surprenant me direz-vous, dans un système dans lequel on classe tout le monde et toute chose dans des cases et des catégories distinctes. Ce n’est pas surprenant c’est vrai, mais il me semble néanmoins flairer un danger considérable en communiquant de cette manière : celui de contribuer à s’identifier par sa maladie, de réduire son identité à la maladie si vous préférez. (cf. article : "Quand vous faites de votre maladie votre nouvelle identité…").

 

C’est là, à mon sens, un chemin qui conduit tout droit à une impasse, cette impasse étant un puissant égrégore vous immobilisant sur place, à l’image d’une fracture vous empêchant de faire un pas de plus sur votre route. En parlant et en se pensant de cette manière, vous personnifiez votre maladie à laquelle vous vous reliez par une sorte de cordon magnétique. S’échapperont alors par ce tunnel vos forces vives qui nourriront l’égrégore « maladie X » auquel vous vous êtes relié(e), générant chez vous un épuisement physiquement et intellectuellement plombant, épuisement vous limitant de plus en plus et vous rendant de moins en moins libre.

 

Pour revenir à l’expérience dont je parlais au début de cet article, voilà maintenant quelques jours que j’ai des nouvelles d’une amie rangée « médicalement » dans la même catégorie que moi, à une différence prêt néanmoins : cette amie s’identifie à sa maladie. Depuis nos échanges, je sens que mon moral est moins bon. Ce soir, je réalise avec stupéfaction que je n’ai écrit que des articles sur la maladie depuis cette reprise de contact ! Je relis alors ce que j’ai écrit, et ça me plombe… littéralement… Je décide alors de relire mes articles précédant nos conversations, et notamment celui  sur la pensée positive. Et là, in-stan-ta-né-ment, je sens en moi une énergie légère se réveiller et me ramener à la conscience !

 

Alors, que s’est-il passé ? Et bien, j’ai le sentiment d’avoir été, par l’intermédiaire de nos échanges, à l’extrémité d’un canal « égrégorien » me tendant les bras ! J’ai ressenti un appel d’air (une aspiration énergétique serait plus juste…) car je porte l’empreinte de cet égrégore (au travers du diagnostic médical entre autres…), et ce même si je n’adhère pas à cet égrégore (consciemment tout du moins). Mon amie, reliée pleinement à l’égrégore (par identification à celui-ci) et se sentant reliée à moi par « l’empreinte du club », m’assimile inconsciemment à sa « famille égrégorienne ». Pour elle, mon refus d’y adhérer n’est qu’un déni d’une réalité implacable (voir l’article «Egrégores et déni (2) »), le choix ne se posant même pas ! Et étant concernée de prêt par cet égrégore, je suis donc fragilisée et sensible à son influence.

 

Moi qui ait pesté des années sur l’absence de preuuuves concernant ces concepts ésotériques, la pensée positive, l’invisible… c’est comme ci la preuve que j’attendais tant m’était servie sur un plateau au moment où je m’y attendais le moins, sans que j’ai eu à faire quoique ce soit, si ce n’est… observer les changements de mon environnement extérieur et intérieur.

 

Je peux donc témoigner de plusieurs choses grâce (entre autres) à cette expérience :

 

- La justesse de l’intuition : si vous ressentez que quelque chose vous gène, n’insistez pas, cette sensation prévaut sur tout le reste

 

- L’intelligence universelle que nous portons tous en nous : il y a des principes, des lois universelles que nous connaissons sans les avoir appris ni même expérimentés

 

- L’observation est un moyen simple et efficace pour se détacher du mental, et donc pour appréhender les événements avec plus de justesse

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