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9. Manger autrement n°3 : le jour où j’ai décidé de manger autrement, retour d’expérience

Cet article fait suite aux articles « Manger autrement n°1 : par où commencer ? » et « Manger autrement n°2 : comment procéder ? ». Il fait aussi suite à l’article « Le jour où votre moi intérieur se réveille… ». En effet, l’éveil dont je parle dans cet article m’a portée, il y a 5 ans, sur ce que j’ai tout de suite perçu comme étant la clef de ma guérison : le changement d’alimentation (au travers du régime Seignalet). Plusieurs homéopathes m’avaient déjà suggéré ce régime auquel je m’étais farouchement opposée (trop contraignant, trop cher…etc…), et que j’avais donc « oublié ». Le fait que je tombe encooore une fois dessus, au travers de mes propres recherches cette fois, tout juste après le point de bascule que je venais de traverser, a raisonné en moi comme étant le chemin à suivre. Je suis sur ce chemin depuis maintenant plus de 4 ans (pour être plus juste : j’ai été sur ce chemin pendant 2 ans, et je dessine ma propre route depuis 2 ans au gré de mes ressentis !), et je peux dire que, comme tout chemin, celui-ci n’échappe pas à la règle : montées, descentes, plats, faux plats… ont été au menu !

 

« Ben alors, ça a marché ou pas ? ». Impossible de répondre à cette question par un « oui » ou par un « non » franc, mais je vais néanmoins tenter de répondre le plus objectivement possible selon les résultats physiques, psychiques et spirituels que j’ai obtenus.

 

 

Effets physiques

 

Les bienfaits que je retire de mon changement alimentaire sont incontestables, mais pas à la hauteur de mes espérances. Si je compare mes résultats à ceux que Seignalet a obtenus au travers de son étude, ainsi qu’aux nombreux témoignages des autres pèlerins arpentant cette route, inutile de faire durer le suspens plus longtemps : je ne suis pas guérie, et ce en ayant suivi strictement le régime sur plusieurs années !

 

« Pourquoi tu continues alors ? » : je continue car malgré ces résultats décevants, ma qualité de vie s’est nettement améliorée : moins de douleurs (là où de nombreuses personnes n’en ont plus aucune), beaucoup moins de fatigue, plus de rhumes, bronchites et compagnie (ce qui était mon lot quotidien auparavant…). A eux seuls, ces bénéfices valent largement le détour !

 

Que vous dire d’autre ? Je n’ai jamais souffert de la moindre carence, avec compléments alimentaires (les deux premières années) ou sans compléments alimentaires (les années suivantes), et certainement pas de carences en calcium alors que je ne consomme plus du tout de lait.

 

 

Effets psychologiques

 

Je n’irais pas jusqu’à parler de métamorphose, mais pas loin : force est de constater que ma personnalité a considérablement évolué. En effet, je suis nettement plus apaisée, plus calme, beaucoup moins dans le « réactionnel ». Je suis moins pessimiste  aussi… (mais non, toujours pas « cui-cui les petits oiseaux » pour autant !). Je suis aujourd’hui à l’écoute de mes ressentis physiques et à l’écoute de mes pensées douloureuses, pensées que je ne cherche plus à repousser mais que je tente, au contraire, d’apprivoiser, en les laissant s’exprimer et en les regardant avec détachement (naaan, je n’y arrive pas à tous les coups si ça peut vous rassurer !).

 

Tous ces bénéfices m’ont ouvert de nombreuses portes que je n’aurais sans doute jamais poussées auparavant. Ces nouvelles portes (nouvelles voies, nouvelles compréhensions si vous préférez), m’ont conduite sur d’autres routes qui n’ont fait que potentialiser les bienfaits indiscutables que je dois, en premier lieu, au simple fait d’avoir enlevé le lait, le gluten, le sucre blanc et les huiles modifiées de mon alimentation ! Ces résultats ont été totalement inattendus pour moi : c’est, de toute évidence, la belle surprise de ma démarche !

 

 

Effets spirituels

 

Le fait de changer d’alimentation a, sans conteste, contribué à mon éveil spirituel (par éveil spirituel j’entends mon retour sur le chemin de vie qui fait sens pour moi), de manière directe et indirecte. Déjà, manger sainement reconnecte au bon sens de base, bon sens qui n’existe plus dans un système où l’on nourrit des poissons avec de la viande, où l’on martyrise les animaux et où l’on ingère des légumes traités avec des pesticides crées à partir du gaz moutarde (= arme de guerre). Manger sainement (le plus sainement possible devrais-je dire…) nous resitue dans notre humanité, humanité régit, comme le Vivant, par des lois naturelles dont le viol a un prix tôt ou tard…

 

Le fait que le régime ne m’apporte pas les améliorations physiques escomptées m’a amenée à comprendre que la santé n’était pas que « physique ». Mes améliorations psychologiques inattendues m’ont fait comprendre, quant à elles, que le « psychologique » et le « physique » étaient étroitement liés, et que l’on ne pouvait pas penser l’un sans l’autre. De plus, de la même manière que j’ai invalidé le « tout physique », j’ai également invalidé le « tout psychologique ». Enfin, les autres voies sur lesquelles ma démarche alimentaire m’a conduite (voies dont je ne manquerai pas de vous parler dans d’autres articles) n’ont fait que confirmer et réactualiser ce que j’ai ressenti le jour de mon éveil : la nécessité d’une connexion énergétique non obstruée avec la Source.

 

Je réalise, en écrivant cet article, que ma réforme alimentaire m’a permis de réaliser, en quelque sorte, ma première compréhension (sensitive et non intellectuelle) alchimique : celle de la non-dissociation du physique, du psychique et du spirituel, autrement dit de la tripartite de l’être : corps, âme, esprit.

 

Cette voie ne m’a donc pas (encore ?) apporté ce que j’étais venue chercher (la guérison physique), mais, à tout bien y réfléchir, elle m’a apporté plus que ça, à savoir : une reconnexion à moi-même, autrement dit une boussole pour m’orienter sur mon chemin de vie.

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