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6. Le jour où votre moi intérieur se réveille...

Ce post s’inscrit dans la continuité de l’article « Quand vous faites de votre maladie votre nouvelle identité… ». Pourtant, nul besoin que votre mal soit acté par un nom médical pour se sentir concerné(e) par ce qui va suivre !

 

Vous êtes malheureux. Vous avez le mal de vivre. Vous êtes malade. Vous vous sentez mal, constamment, sans savoir quoi y faire. Vous ne voyez aucune alternative au mal-être qui est le votre, et ce n’est pourtant pas faute de chercher.  Bref, vous n’avez plus le « sentiment d’être ». Vous n’êtes plus connecté(e) à votre moi intérieur. Vous êtes donc coupé(e) de la Source (j’aurais pu dire aussi, à la place de « Source », « Esprit Universel », « Intelligence Universelle », « Origine », « Dieu »…). Pourtant, votre moi intérieur, lui, est connecté à la Source en permanence. Comprenez donc que c’est le fait de ne plus être en lien avec votre moi intérieur qui vous coupe de la Source. (A noter qu'un contact subsiste toujours bien sûr, sans quoi vous ne seriez plus de ce monde !).

 

Oui, d’accord, mais c’est qui ce type là ? Ce moi intérieur ? Et bien, on pourrait dire que c’est votre esprit, pas votre esprit dans le sens « mental », mais votre « âme » si vous préférez. Votre moi intérieur, c’est cet élan, cette petite voix, cette intuition qui vous fera préférer telle chose plutôt qu’une autre, qui vous guidera dans vos choix pour lesquels les faits rationnels, logiques, ne sont d’aucune aide, cette sensation qui vous fera dire : « Je la sentais pas cette journée ! », ou « J’ai senti tout de suite qu’on était fait pour s’entendre ! ». Ce moi intérieur n’est pas matériellement palpable, il est aussi insaisissable avec des mots, et donc impossible à définir avec précision. Il s’appréhende… par le ressenti.

 

Vous ne voyez toujours pas de qui je parle ? Pas de panique, rien de surprenant malheureusement. Nous vivons dans un système qui ne nous incite pas à communiquer avec notre moi intérieur. Et encore moins à le laisser s’exprimer. Celles et ceux qui s’y risquent sont très vite catalogué(e)s d’illuminé(e)s n’ayant pas le sens des réalités. Ils sont donc écartés, ce qui n’est pas toujours facile à assumer...

 

Mais, votre moi intérieur, toujours connecté à l’énergie de la Source, reçoit un élan de Vie qu’il veut faire circuler jusqu’à vous. Pour être plus juste, je dirais même plutôt qu’il a à faire circuler cet élan de Vie jusqu’à vous. Ainsi, par sa nature, votre moi intérieur cherche constamment à rentrer en contact avec vous. J’aime autant vous dire que la tâche est ardue chez celles et ceux (l’immense majorité) qui ont appris depuis toujours (de manière complètement subliminale) qu’il fallait faire taire ce moi intérieur pour s’intégrer, réussir, être aimé(e), être heureux…

 

L’on dit qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, et qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et c’est vrai. Votre moi intérieur le sait, et c’est pourquoi il dispose de nombreux moyens pour se faire entendre et pour être vu. Car votre moi intérieur sait qu’il en va de votre bien-être, impossible à manifester en étant coupé de l’élan de Vie insufflé par la Source. Parmi ces moyens, je ne peux que reprendre les exemples que j’ai cités au début de cet article : le mal de vivre, un état de mal être profond, un sentiment d’être malheureux, la maladie… font partie de la boîte à outils de votre moi intérieur.

 

Oui, votre moi intérieur cherche à communiquer avec vous avec force. Refuser de l’entendre peut, au mieux, générer un certain inconfort, une frustration, un sentiment de ne pas être libre parfois. Dans ce cas, il est facile de se rassurer en se disant qu’après tout, c’est normal : la vie en collectivité suppose des compromis (ce qui est vrai bien entendu). Mais, dès lors que le conflit « égo VS moi intérieur » est nié, il va… fermenter.

 

Alors, de plus en plus souvent, d’étranges pensées et/ou sensations vous parviendront, du style : « Tiens, ça fait déjà six mois que je n’ai plus la pêche ! », ou « Bon sang, mais j’ai déjà le dos en compote à 20 ans !!! ». Et vous allez continuer à vivoter, car, après tout, vous ne pouvez pas y faire grand-chose. Jusqu’au jour où un mal physique et/ou psychique grave (qui porte un nom ou pas d’ailleurs) s’invite dans votre vie (cf. article « Le jour où le mal prend la parole... »), vous prend par la main, et fait sa place sans vous demander votre avis (cf. article « Quand la maladie pose ses valoches dans votre vie…»).

 

Le message vous parvient de manière si violente (par la douleur, la tristesse, l’envie d’en finir…) que vous ne pouvez absolument pas considérer cette épreuve comme autre chose qu’une punition divine, ou un coup du sort qui, injustement, s’abat sur vous. En effet, vous ne pouvez certainement pas vous dégager d’une telle interprétation par votre mental qui n’est pas paramétré pour concevoir qu’une telle souffrance a, en réalité, fonction à vous aider à vous réaligner avec la Source (autrement dit, à vous remettre sur votre chemin de vie).

 

Vous comprendrez cela le jour où la pression exercée par votre moi intérieur sur votre égo sera si forte, que tous vos moyens de défense (le déni, la victimisation, la culpabilisation, la lutte…) voleront en éclat. Pour certain(e)s, la pression sera montée doucement au fil des années, si bien que cette prise de conscience se réalisera « en douceur ». Pour d’autres, c’est une suggestion, un livre, une rencontre, un échange via un réseau d’entraide (virtuel ou non)… qui va faire « tilt ». Pour d’autres enfin (dont j’ai fait partie), le moi intérieur va infliger une nouvelle épreuve si forte que vous vous direz que ce que vous viviez jusqu’à présent n’était pas si terrible en fin de compte. Le moi intérieur rentre ici en scène par la grande porte…

 

Je vais tenter de vous décrire avec des mots la manière dont les choses se sont passées pour moi ce jour là. Un lâcher prise s’est imposé à moi. Mon mental s’est arrêté : j’ai été comme « suspendue de mes fonctions ». Ce n’était plus moi (mon égo gouverné par mon mental) qui était aux commandes, mais mon moi intérieur (que je ne conscientisais pas). J’étais hors du temps, incapable de savoir si j’étais dans cet état depuis quelques secondes, des heures ou des jours. Je souffrais. Je souffrais tellement que je ressentais un feu brulant en moi, irradiant mon ventre, mon cœur, ma gorge. Il me semblait, paradoxalement, que ce feu me purifiait en même temps.

 

Et j’ai compris…

 

Le jour où vous avez cette compréhension sensitive (et non pas intellectuelle), vous réalisez qu’un « canal » vient de se « déboucher » en vous (oui, vous n’avez pas encore le champ lexical « spirituel » !). Vous réalisez qu’une énergie intense circule dans ce canal dès lors qu’il n’est plus obstrué. Vous réalisez aussi (sensoriellement parlant toujours) que ce blocage a joué un rôle majeur dans le mal qui est le vôtre (vous serez en mesure de verbaliser ce ressenti bien plus tard seulement). Vous vous rendez compte, dans le même temps, que ce blocage ne date pas d’hier, mais qu’il est là depuis toujours. Il vous revient même des moments de votre vie où vous aviez déjà ressenti cette énergie, par son expression ou par son refoulement (au travers d’un stress, d’une inquiétude, d’un questionnement, d’une colère…).  Vous êtes face à votre part de responsabilité, mais vous ne vous sentez pas fautif pour autant. Non, à cet instant, vous ne culpabilisez pas, car un ressenti plus fort vous irradie : celui du pouvoir qui vous habite. Si ce pouvoir a pu vous diminuer de la sorte, il peut, en toute logique, faire l’inverse.

 

Cette vidéo illustre la force de l'Esprit que l'être humain porte en lui :

Le jour où vous rentrez en contact avec votre moi intérieur signe assurément votre retour sur votre chemin de vie.  Aligné(e), vous avez remis le premier pied au sol. Tout reste à faire, mais votre rapport à vous, au monde, et à votre mal a déjà (et enfin) changé…

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