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25. Quand nous sommes bloqués entre "ancienne vie" et "nouvelle vie"...

Cet article se situe dans la même lignée que celui-ci : Pourquoi ça ne marche pas pour moi ? En effet, la personne qui ne parvient pas à manifester concrètement ses changements internes dans le monde extérieur finit par ressentir une sensation hautement inconfortable : celle d’être coincée dans une sorte de sas situé entre une vie qu’elle ne veut plus et dont elle s’est distanciée, et la vie à laquelle elle aspire mais qu’elle n’arrive pas à créer.

 

Ce sas s’apparente à une cage. Ici, les sentiments d’oppression et d’impuissance sont à leur paroxysme. La frustration de ne pas avancer est telle que vous finissez par regretter d’avoir élevé votre niveau de conscience. Vous vous remémorez ce que vous étiez avant : vous ressentez toujours que vous n’étiez pas sur la bonne route, mais… vous étiez pourtant nettement moins tourmenté(e). Vous souhaiteriez gouter à nouveau à cette légèreté, à cette ignorance, à tel point que vous songez désormais faire machine arrière.

 

Mais c’est trop tard, vous ne pouvez plus reculer, ou vous contenter de fermer les yeux sur ce que vous avez entraperçu. Vous avez vu, senti, compris quelque chose qui vous a changé(e). Certes, vous pouvez encore vous consoler en fantasmant un retour à votre « vie d’avant », mais, dès lors que vous êtes sur le point de rebrousser chemin, vous réalisez que ce retour ne vous fait plus du tout envie…

 

Alors, vous regardez dans l’autre sens, celui où se situe la vie dont vous rêvez, vie pour laquelle vous cheminez. Les années se sont succédées, et il n’y a toujours rien à l’horizon, pas même un filet de lumière. Si vous faites partie de celles et ceux ayant connu un coup dur les années  précédentes, l’enfermement du sas vous rappelle étrangement la situation suivante : Quand vous touchez le fond du puits : pourquoi vous ?

 

Toutefois, cette comparaison a le mérite de vous montrer à quel point vous avez évolué. En effet, vous êtes désormais moins affecté(e) émotionnellement, en capacité de regarder la situation avec distanciation. Vous constatez également que vous savez désormais vous accommoder de choses dont le quart de ces dernières aurait été encore impensable il y a quelques années. Mais la tristesse, elle, est toujours là… Et la réalité, elle, ne change pas…

 

 

Ainsi, en dépit de vos changements intérieurs, vous voilà donc à nouveau bloqué(e), immobilisé(e). Vous n’êtes plus au fond d’un puits, mais dans un sas n’ayant plus de portes d’entrée ni de sortie.

 

Quand toutes vos tentatives pour vous extirper de cette cage sont vaines, il ne vous reste plus qu’une chose à faire : être conscient(e)…

 

- « C’est tout ? »

- « Oui, c’est tout.»

- (« C’est naze… »)

- (« Mais nooon ! ») 

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